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Guerre de Corée


Dans la nuit du 24 au 25 juin 1950, à 4h du matin, 600 000 soldats nord-coréens franchissent la ligne de démarcation du 38e parallèle qui sépare leur État, sous gouvernement communiste, de la Corée du Sud, sous régime pro-occidental. Trois jours plus tard, Séoul, la capitale de la Corée du Sud, est prise par les communistes. Le jour-même de l’attaque, le président américain Harry Truman saisit l’Organisation des Nations unies (ONU). Le conseil de sécurité, dont la France est membre permanent, condamne l’agression et annonce la mise en place d’une force internationale pour rétablir la paix dans la région.

Le gouvernement français, déjà impliqué militairement en Indochine, décide de créer en septembre un nouveau contingent affecté à l’ONU : le bataillon français de l’ONU. Composé uniquement de volontaires de tous services, ces 1 300 engagés, officiers ou soldats, débarquent en Corée en novembre 1950. Trois bataillons vont se succéder de novembre 1950 à novembre 1953, date du retrait des troupes françaises de Corée.

Ce bataillon si particulier va marquer l’histoire militaire par ses exploits reconnus de tous et notamment de l’armée américaine à laquelle il est affecté. En effet, le BF/ONU est rattaché au 23e Régiment d’infanterie américain de la 2e Division d’infanterie américaine dès son arrivée en Corée. Portant l’insigne de la tête d’indien, le BF/ONU va s’illustrer auprès des soldats américains méritant les plus hautes dignités et citations présidentielles. Bien qu’oubliée au regard du conflit indochinois, la guerre de Corée demeure une campagne importante pour la France car il s’agit du premier conflit dans lequel intervient un contingent armé de l’ONU. L’armée française a donc participé activement aux débuts militaires de l’Organisation des Nations unies.
À travers de rudes batailles telles que Chipyong-Ni, Crèvecœur ou encore Arrow Head, les engagés volontaires du Bataillon français se sont illustrés auprès de leurs alliés. Régulièrement postés aux premières lignes, ils ont témoigné d’une vaillance et d’une ténacité formidable leur permettant d’obtenir le respect de leurs camarades américains et de prouver la valeur de l’engagement français sur le terrain international.
Source 
Le bataillon français de l'ONU en Corée déplore 287 tués dont 18 Coréens, 1 350 blessés, 12 prisonniers7 disparus.

A voir : le film Crèvecœur de Jacques Dupont
Ce film raconte l'histoire de Garcet, un jeune officier de l'armée française sortant de l'école et affecté au bataillon français de la force des Nations unies qui combat en Corée.
Garcet est d'abord insatisfait car il est désigné comme officier de liaison derrière les lignes. Ce n'est que partie remise. Il reçoit rapidement une nouvelle affectation aux combats. Il devra alors apprendre à gagner la loyauté et l'amitié de ses compagnons d'armes, officiers et soldats.

Le film a été produit sous le parrainage du ministère français de la Défense nationale avec la coopération des officiers, sous-officiers et hommes enrôlés dans le bataillon français de volontaires. Il fut nommé pour l'Oscar du meilleur film documentaire en 1956. Lors de sa sortie en salles, les communistes français détruisirent la salle de projection, pratique qu'ils avaient commencé à mettre en place dès le début des années 1950 et la sortie en salles des films américains de la série dite « anti-rouge. »
Source: Wikipédia

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